lundi, juillet 31, 2006

Résultats d'Areva : pas de pirouettes, pas de cacahouètes - Areva KK (11)

La firme du nucléaire annonce une hausse de ses résultats : +5%. Si on enlève la partie T&D (Alstom n'a toujours pas remercié Areva de l'avoir sauvé du naufrage... on comprend pourquoi !), la croissance de la partie nucléaire est insignifiante : +1,2%. Ce n'est pas difficile d'analyser cette soi-disante croissance : elle est uniquement tirée par les +12% du pôle amont (les mines +39,8%) et cela ne tient qu'à la flambe du cours de l'uranium ! En dehors de l'amont, les résultats ne sont pas brillants : +2,7% pour les réacteurs et -14,4% pour l'aval... En annonçant nonchalamment qu'il produira un chiffre d'affaires en nette progression pour 2006, Areva essaye de se convaincre lui-même ?

vendredi, juillet 21, 2006

Avec modération ?

Comme je subissais déjà les assauts de Pixmania sur ma boîte e-mail - malgré mes demandes de désinscription moult fois répétées, il me semblait que j'avais déjà ma dose en terme de "harcèlement publicitaire".

Or, voilà que je suis régulièrement spammé sur ce blog par des faux commentaires américains à 2,15$ (il n'y a décidemment aucune morale sur le net). Aussi, ai-je décidé de modérer le site pour éliminer les gêneurs. Sentez-vous tout de même libre de poster vos messages. Promis, juré, craché, je n'ai pas une vocation de censeur : pensée libre et pluralité sont mes combats de tous les jours ! A poster !

lundi, juillet 17, 2006

Olkiluoto : l’autre réalité d’Areva - Areva KK (10)

Areva avoue enfin que son chantier d’Olkiluoto n’avance pas comme il veut et qu’il rencontre « des difficultés administratives et des problèmes techniques ». Il était temps.

Lauvergeon avait pourtant joué une partie de son renouvellement à la tête du groupe en invitant les politiques français sur le chantier. Ca sentait la manipulation à plein nez et aujourd’hui, les marchés boursiers s’étonnent !

La même pompe aux poireaux
Comme quoi, il y en a vraiment marre de payer pour cette spéculation boursière inutile et facétieuse. Ce sont toujours les mêmes braves gens qui possèdent l’argent et le place en fonction de leur humeur ou de la mode. Et ce sont ces mêmes braves gens qui s’enrichissent un peu plus à chaque fois que l’un d’entre nous passe à la pompe, par exemple.

Ce système devrait retourner aux oubliettes. Il entraîne une sur-consommation galopante et incite à l’endettement. En un mot, il est mauvais. De la soupe, tu es né, dans la soupe, tu retourneras.

Ah, je ris de me voir si belle en ce miroooooiiiiirrrr - Areva KK (9)

La France est belle, Areva est beau, Anne Lauvergeon est belle ! Au lendemain de la réélection d'Anne Lauvergeon à la tête d'Areva, Le Monde vient de nous gratifier d’un portrait plus que flatteur de notre Nanou Atomique nationale (que nous appellerons désormais « Nan »).

Le journal en profite pour qualifier Areva de « plus beau rejeton du savoir-faire technologique et industriel français », rien que ça ! Mais pourtant, le plus beau rejeton ne produit rien. Avec ce portrait dithyrambique, Le Monde ne réussit qu'à alimenter un peu plus l'hsitoire du complot nucléaro-politico-médiatique à la française, qui ne produit aucune richesse… (mais des belles dividendes juteuses, il est vrai). Car « Nan » Lauvergeon a beau être la femme la plus puissante, elle est assise sur du vent… Pour preuve : 10 milliards d’euros de CA, qu’est-ce que ça représente ? Rien. Rien face au 200 milliards d’euros de CA des groupes pétroliers qui pourraient le croquer si facilement !

D’ailleurs, on se demande ce qu’ils font chez Areva. Ils font de la pub pour nous vanter une planète « funky » et ils font du bateau. Waouh, ça doit être les vacances perpétuelles chez Areva ! Ils ont une belle tour, de jolis bunkers disséminés sur la route des vacances, des badges saillants qui comptent les coups (Zidane 1 – Materazzi 0) et un grand A(nne) tout rouge, bien saignant.

Au royaume de l’atome, les boursiers aveugles sont rois. (Il est vrai que dans la grande soupe, le fric n'a pas d'odeur... un peu comme la radioactivité, en somme !)

lundi, juillet 10, 2006

Si près, et pourtant...

L'étoile nous a encore échappé, c'est pas faute d'avoir essayé. L'équipe de France n'a pas démérité, mais perdre son général sur un coup de tête - que dis-je, un coup de sang - a anéanti nos chances de marquer avant la fin de la rencontre. Bêtement, les italiens qui avaient sorti le réchaud et la tente ont fini par gagner aux tirs aux buts. Ce n'était pas mérité.

Là où la Fifa est une "raclure de bidet"
Le geste de Zidane méritait une sanction, sans aucun doute. On a beau être le meilleur joueur du monde, jouer son dernier match, une finale de coupe du monde en plus, on peut pêter un câble. Mais ce n'est pas digne d'un joueur de cette classe... On aurait préferer qu'il allume le rital dans les vestiaires plutôt qu'il règle ses comptes avec un Z comme Zizou ! Oki, le môssieur a de la classe, il n'en garde pas moins un tempérament et rester stoïque alors que ça faisait presque 115 minutes qu'il courrait sur le terrain, c'était trop lui demander !

Par contre, le bât blesse puisque pour expulser le héros du mondial, il aura fallu l'intervention de la vidéo - les arbitres de champs n'ayant rien vu et le quatrième arbitre tranquillement assis sur sa chaise non plus ! Or, la Fifa se bat depuis des années pour ne pas suivre l'exemple du rugby et instaurer l'aide de la vidéo pour arbitrer les rencontres. L'instance, dont le chiffre d'affaires prévisionnels 2003-2006 frôle les 1,3 milliards d'euros pour 137 millions de bénéfices nets, ne veut pas créer de discrimination entre les différentes divisions.

Cependant, vu les sommes d'argent engagées, il n'est pas étonnant que se produisent des trucages à répétition (l'Italie est la première concernée, l'Allemagne et les révélations de l'arbitre, Robert Hoyzer, l'affaire OM-VA en son temps), des tentatives de corruption, d'intimidation... Alors pourquoi ne pas permettre à la vidéo d'éclairer quelques situations délicates ? On aurait pu mettre un peu d'ordre dans ce match et ne pas finir sur ces maudits pénaltys. Pourquoi ne pas restaurer la "mort subite" à ce stade de la compétition ? Le principe est certainement plus motivant... Rendez-vous en 2010 pour la suite des événements !