Arménie : provocation ou malaise dans l'état français ?
Il est parfois certains débats politiques qui nous échappent et nous font ressentir à quel point nous sommes moins insignifiants que des croûtons dans une soupe. Le vote de la loi sur le génocide arménien par les députés en est un. Dans notre pays en pleine pré-campagne électorale, ce type d'agissement passe soit pour de la radicalisation, soit pour de la provocation.
une petite histoire... radicale
Votre serviteur n'a rien contre les arméniens, ni contre aucun peuple du monde, mais il faut rappeler que l'Histoire est avant tout question d'interprétation. Quand les hommes ont essayé de convaincre/convertir les peuples rencontrés, cela s'est souvent traduit par des massacres. Mais à la base, il y a un véritable problème de compréhension de l'autre. Ainsi, du côté des "évangélistes", on a mâté des rebelles qui refusaient d'accepter le progrès qui leur était apporté. Du côté des "massacrés", on a résisté à des envahisseurs qui opprimaient les gens et les endoctrinaient. Résumé à ça, l'Histoire serait bien simple. De même que l'histoire des personnes n'est pas l'histoire des peuples.
Légiférer sur l'Histoire est donc toujours dangereux pour la sauvegarde du libre-arbitre. Une loi de ce type reconnaîtrait implicitement que "ceux-ci sont les bons", "les autres les méchants"...
La provocation de l'Assemblée Nationale
Cette loi sur le génocide arménien ne serait peut-être qu'un acte de rébellion de l'Assemblée ? Possible. Il règne aujourd'hui un profond malaise entre le gouvernement et cette Assemblée. Il n'y a en effet jamais eu plus de témoignages de l'inutilité des députés. La première étape du malaise date de 1997 et de la dissolution du gouvernement par Chirac. Le Président de la république utilise alors un pouvoir que lui et l'Assemblée possèdent. En tirant le premier, il a quelque part désarmé les députés. L'appareil politique a ensuite souffert des discordances droite-gauche lors de la cohabitation, mais sans le mettre à mal comme l'ont fait les gouvernements Raffarin puis de Villepin. D'une part, un florilège d'amendements sont restés lettres mortes, malgré leur nombre croissant (137 000 contre l'ouverture du capital de GDF). Mais plus encore les recours à l'article 49.3 ont stigmatisé un état d'impuissance renforcé par l'oubli de textes de parlementaires au profit de certains textes gouvernementaux inutiles passés en force. Le député d'aujourd'hui serait-il déprimé ? En tout cas, tout l'indique et votre serviteur trouve dangereux qu'un représentant du peuple n'arrive plus à se faire entendre. Il est peut-être temps de passer à la VIème république, plus juste et plus à l'écoute des gens. Est-ce là, le VERITABLE message envoyé avec le vote sur le génocide arménien ? A suivre... en direct de la soupe.
une petite histoire... radicale
Votre serviteur n'a rien contre les arméniens, ni contre aucun peuple du monde, mais il faut rappeler que l'Histoire est avant tout question d'interprétation. Quand les hommes ont essayé de convaincre/convertir les peuples rencontrés, cela s'est souvent traduit par des massacres. Mais à la base, il y a un véritable problème de compréhension de l'autre. Ainsi, du côté des "évangélistes", on a mâté des rebelles qui refusaient d'accepter le progrès qui leur était apporté. Du côté des "massacrés", on a résisté à des envahisseurs qui opprimaient les gens et les endoctrinaient. Résumé à ça, l'Histoire serait bien simple. De même que l'histoire des personnes n'est pas l'histoire des peuples.
Légiférer sur l'Histoire est donc toujours dangereux pour la sauvegarde du libre-arbitre. Une loi de ce type reconnaîtrait implicitement que "ceux-ci sont les bons", "les autres les méchants"...
La provocation de l'Assemblée Nationale
Cette loi sur le génocide arménien ne serait peut-être qu'un acte de rébellion de l'Assemblée ? Possible. Il règne aujourd'hui un profond malaise entre le gouvernement et cette Assemblée. Il n'y a en effet jamais eu plus de témoignages de l'inutilité des députés. La première étape du malaise date de 1997 et de la dissolution du gouvernement par Chirac. Le Président de la république utilise alors un pouvoir que lui et l'Assemblée possèdent. En tirant le premier, il a quelque part désarmé les députés. L'appareil politique a ensuite souffert des discordances droite-gauche lors de la cohabitation, mais sans le mettre à mal comme l'ont fait les gouvernements Raffarin puis de Villepin. D'une part, un florilège d'amendements sont restés lettres mortes, malgré leur nombre croissant (137 000 contre l'ouverture du capital de GDF). Mais plus encore les recours à l'article 49.3 ont stigmatisé un état d'impuissance renforcé par l'oubli de textes de parlementaires au profit de certains textes gouvernementaux inutiles passés en force. Le député d'aujourd'hui serait-il déprimé ? En tout cas, tout l'indique et votre serviteur trouve dangereux qu'un représentant du peuple n'arrive plus à se faire entendre. Il est peut-être temps de passer à la VIème république, plus juste et plus à l'écoute des gens. Est-ce là, le VERITABLE message envoyé avec le vote sur le génocide arménien ? A suivre... en direct de la soupe.