Sarkonarchie - de la concentration des pouvoirs...
Notre cher futur président n'en finit pas de nous épater... Après des vacances rocambolesques - dites désormais "sarko-maltaises", ça sera certainement dans la future édition du Larousse, notre Sarko 'nazional' - prononcez à l'italienne, comme... Berlusconi - n'a pas encore pris les rênes en main qu'il a déjà mis la muselière aux journalistes. A commencer par ceux du JDD.
L'affaire n'est pas grave en soi : Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté au second tour. Personnellement, votre serviteur s'en moque - elle est une mauvaise citoyenne, Sarko saura la remettre dans le droit chemin de la morale et du respect.
Le pouvoir de s'en servir
Ce qui dérange - le mot est faible -, c'est l'interventionnisme de notre futur président et de certains de ses chiens de garde sur la presse nationale. Jamais personne n'aura concentré autant de pouvoir dans ses mains, disait Bayrou. Le problème n'est pas de "concentrer", mais celui de s'en servir. Or, voilà bien une histoire qui augure de la future façon de gouverner de Sarkozy : lâcher les chiens, court-circuiter ses adversaires et abattre. La loi du plus fort étant la meilleure sous le futur règne de Sarko Ier, il risque d'y avoir encore du ménage chez les journalistes de ce pays. Les survivants qui ont résisté au marasme économique de la presse - toujours d'actualité d'ailleurs, se feront-ils emportés par les descentes des amis sarkozyens ? Comme il assume ses congès, assumera-t-il de se servir de manière éhontée et à tout propos de son réseau "d'amis" ?
Lauvergeon : du flow sinon rien
En parlant d'amis, parlons une minute de Lauvergeon que Claude Guéan à l'air de travailler au corps. La sherpa de Mitterrand - on retrouve le côté manipulateur de notre ancien président dans la façon dont elle a géré sa réélection à la tête d'Areva et le côté "social" dans sa manière d'assoiffer les sous-traitants - ne dirait pas non à tout. Il faudrait être plus clair : d'abord classer Lauvergeon à gauche, c'est faire insulte à la gauche ; ensuite, Lauvergeon n'a qu'une idée en tête, celle d'ouvrir Areva au Grand Capital. Ce que Sarko va lui offrir sur un plateau.
Dans ces conditions, pourquoi quitterait-elle le navire au moment où le cash va couler à "flow" directement dans sa poche ? Seule alternative : que son "ami" Sarko lui permette d'être au four et au moulin. En l'occurence, dans les allées du pouvoir à Matignon et dans les comptes d'Areva. Ce ne serait qu'une sorte de cumul des mandats...
L'affaire n'est pas grave en soi : Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté au second tour. Personnellement, votre serviteur s'en moque - elle est une mauvaise citoyenne, Sarko saura la remettre dans le droit chemin de la morale et du respect.
Le pouvoir de s'en servir
Ce qui dérange - le mot est faible -, c'est l'interventionnisme de notre futur président et de certains de ses chiens de garde sur la presse nationale. Jamais personne n'aura concentré autant de pouvoir dans ses mains, disait Bayrou. Le problème n'est pas de "concentrer", mais celui de s'en servir. Or, voilà bien une histoire qui augure de la future façon de gouverner de Sarkozy : lâcher les chiens, court-circuiter ses adversaires et abattre. La loi du plus fort étant la meilleure sous le futur règne de Sarko Ier, il risque d'y avoir encore du ménage chez les journalistes de ce pays. Les survivants qui ont résisté au marasme économique de la presse - toujours d'actualité d'ailleurs, se feront-ils emportés par les descentes des amis sarkozyens ? Comme il assume ses congès, assumera-t-il de se servir de manière éhontée et à tout propos de son réseau "d'amis" ?
Lauvergeon : du flow sinon rien
En parlant d'amis, parlons une minute de Lauvergeon que Claude Guéan à l'air de travailler au corps. La sherpa de Mitterrand - on retrouve le côté manipulateur de notre ancien président dans la façon dont elle a géré sa réélection à la tête d'Areva et le côté "social" dans sa manière d'assoiffer les sous-traitants - ne dirait pas non à tout. Il faudrait être plus clair : d'abord classer Lauvergeon à gauche, c'est faire insulte à la gauche ; ensuite, Lauvergeon n'a qu'une idée en tête, celle d'ouvrir Areva au Grand Capital. Ce que Sarko va lui offrir sur un plateau.
Dans ces conditions, pourquoi quitterait-elle le navire au moment où le cash va couler à "flow" directement dans sa poche ? Seule alternative : que son "ami" Sarko lui permette d'être au four et au moulin. En l'occurence, dans les allées du pouvoir à Matignon et dans les comptes d'Areva. Ce ne serait qu'une sorte de cumul des mandats...
Libellés : Areva, Sarkozy, Sous-traitance